Samusocial: Pascale Peraïta ne veut pas répondre aux questions de la commission d’enquête
L’avocat de l’ancienne présidente du CPAS de Bruxelles a adressé un courrier au bureau de la commission.


Ce mardi débutera la toute première commission d’enquête du parlement bruxellois. Elle vise à faire toute la lumière sur les jetons de présence perçus par plusieurs administrateurs de l’ASBL Samusocial, dont l’ex-bourgmestre de Bruxelles Yvan Mayeur et l’ancienne présidente du CPAS de la Ville de Bruxelles, Pascale Peraïta.
Cette dernière a fait savoir, via un courrier d’avocat adressé au parlement qu’elle se présenterait au parlement (elle est obligée) mais qu’elle ne désirait pas répondre aux questions, a-t-on appris en marge du bureau de la commission, qui s’est réuni ce lundi après-midi. La socialiste a fait valoir son « droit au silence », dans la mesure où une instruction a été ouverte par le parquet de Bruxelles.
« Sabotage »
Une nouvelle que déplore le député Ecolo Alain Maron : « Cela ne va pas qu’une des protagonistes principales de l’affaire puisse mener une opération de sabotage du travail de la commission d’enquête. C’est important qu’elle vienne. La commission ne mènera pas le même travail que le juge d’instruction. Notre objectif n’est pas de trouver des fautes pénales mais de faire toute la lumière. »
Par ailleurs, Pascale Peraita a également démissionné de son mandat de conseiller communal à la Ville de Bruxelles, a affirmé lundi, le premier échevin de la Ville de Bruxelles, Alain Courtois(MR) qui préside la première longue séance du conseil.
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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir5 Commentaires
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Posté par Temmerman Martine, mercredi 28 juin 2017, 14:50
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Posté par Eeman Philippe, lundi 26 juin 2017, 19:54
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Posté par Remi Baeyens, lundi 26 juin 2017, 19:16
Plus de commentairesSeule question qui se pose : "Est-elle OBLIGEE de parler. Si négatif, c'est son choix de décider de la tactique de défense. La "commission" appréciera et en tiendra compte. Je lui souhaite un jugement honnête mais le plus sévère possible...
Plus prompte à se servir royalement des deniers publics et de dons que d'avoir le courage de s'expliquer, la lâcheté rejoint l'ignominie...
Je ne suis pas juriste, mais j'estime que si elle n'a rien à se reprocher, je ne vois pas pourquoi elle refuserait de se présenter devant la commission. Pourquoi les généreux donateurs privés ne déposent pas plainte pour détournement de fonds. La région pourrait aussi déposer plainte.