Benoît Lutgen, au-delà des clichés
Le lundi 19 juin, dans une « déclaration exceptionnelle », le patron du CDH rompt avec le PS. Une décision (presque) en solitaire. A l’image de l’homme. Le président du secret, des « coups », des appels dans le désert parfois, de la com’ approximative aussi.


Résiste et Mords ! » Il serait facile d’écrire que tout Benoît Lutgen est dans cette devise des Chasseurs ardennais – certainement à la lueur de la crise politique qu’il vient de provoquer et qui nous inspirerait presque : « Résiste ou meurs ! » Mais le Bastognard est bien plus complexe pour le réduire à cette maxime.
Oui, il y a de la résistance chez cet homme qui s’est construit (presque) tout seul. Entre des parents qui fondaient leurs espoirs politiques sur son frère, des grands-parents qui l’ont partiellement élevé, des études chaotiques et vite abandonnées, des petits boulots enchaînés (il a vendu des journaux, des pin’s, organisé des événements, travaillé chez Unilever…), puis l’entrée en politique quand même.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir2 Commentaires
Ludgen est le type même du partenaire politique sur lequel on ne peut pas compter. Il vient de mettre les francophones de Wallonie et de Bruxelles dans une position de failblesse... Un vrai minable. On a déjà eu le MR qui a donné les clefs de la Belgique à la NVA, maintenant ce petit voudrait donner les clés de notre région au MR qui se fera un plaisir de les donner à Bart.... Irresponsable PSC ( oeps... CDH )
Au cas où cela vous aurait échappé, la NVA est incontournable en Flandres et aucun parti flamand n'acceptait de rentrer dans un gouvernement composé autrement; c'est en fait l'attitude décalée de la réalité de Lutgen qui a été incompréhensible. Il faudrait peut-être une fois pour toutes que les wallons et francophones en général cessent de se comporter comme s'ils étaient majoritaires dans ce pays sans compter les volets économiques et financiers où le rapport de force est encore plus inégalitaire. Sortir de la vision socialiste qui consiste à sucer l'argent du contribuable pour créer des bidules destinés aux camarades spécialistes de la rente perpétuelle et du farniente collectivement organisé est plutôt un exploit à porter à son crédit.