France: «Le PS n’a plus rien à faire sur l’échiquier politique»
Pour Thomas Guénolé et Laurent Bouvet, politologues français, le mouvement lancé par l’ex-membre du Parti socialiste Benoît Hamon est le cache-sexe des maux du Parti socialiste « façon Hollande ». Qui est en mode survie, là aussi…


Evincé du premier tour de la présidentielle sans ménagement (6,4 % de voix), éjecté de la 11ième circonscription des Yvelines dans le cadre des législatives, le socialiste Benoît Hamon ne rend pas les armes. Non sans rester dans le bataillon socialiste, fief de son cœur, de ses convictions et de ses ambitions futures. L’idéal socialiste, il le vivra désormais sous la bannière « Mouvement du premier juillet », du nom du parti qu’il a porté sur les fonts baptismaux ce samedi 1er juillet.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir3 Commentaires
Je ne comprends pas la stratégie de B. Hamon. Le PS est-il à ce point sonné qu'il n'est plus possible de débattre en interne, de définir une nouvelle ligne politique, un nouveau corpus idéologique...?
On l'a dit et on l'a écrit + d'une fois dans Le Soir, la différence avec le Socialisme belge c'est que le nôtre : 1° profite du système de représentation à la proportionnelle (= pas d'élimination radicale) - 2° Contrôle l'administration wallonne - 3° Contrôle tous les niveaux de pouvoir, de contre-pouvoir et de contrôle de ceux-ci. Tout ceci donne raison à Mr Di Rupo lorsqu'il affirme que le Socialisme ne meurt jamais. Il devrait dire en fait : le Socialisme belge ne meurt jamais.
excellent parallèle avec ce qui se passe en Belgique. Il est impossible que des gens arrivés à un tel pouvoir ne soient pas tentés d'en abuser.