La fin des cabinets PS à la Fédération Wallonie-Bruxelles coûtera 3,25 millions d’euros
Si les socialistes venaient à quitter le gouvernement, leurs 200 collaborateurs auraient droit à des indemnités de départ pour un total de 3,25 millions d’euros.

La fin des cinq cabinets ministériels PS au sein du gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles coûtera un peu plus de 3,25 millions d’euros en indemnités de départ pour les collaborateurs licenciés. Les cinq cabinets socialistes (Rudy Demotte, Jean-Claude Marcourt, André Flahaut, Isabelle Simonis et Rachid Madrane) emploient actuellement un peu plus de 200 collaborateurs, dont 86 sont détachés de l’administration.
Sans compter les frais des nouveaux cabinets
Avec la fin annoncée de la majorité PS-CDH et la volonté du CDH de former de nouvelles majorités avec d’autres partis, ces contractuels PS devraient se retrouver sous peu sans emploi. Ceux-ci ont toutefois droit à des indemnités forfaitaires de départ équivalentes à cinq mois de salaires, plus des primes.
Pour les cabinets PS, la facture sera à 3,25 millions d’euros à charge de la Fédération, a indiqué lundi en commission du Parlement le ministre-président Rudy Demotte. « Ces frais ne tiennent pas compte des frais d’installation des nouveaux cabinets », a ajouté M. Demotte devant les députés.
1,67 million pour le CDH
Si le CDH devait, lui, quitter le gouvernement, ces indemnités ne se chiffreraient qu’à 1,67 million d’euros seulement. Le CDH ne compte en effet que deux cabinets seulement (Marie-Martine Schyns et Alda Greoli). Et ceux-ci ne comptent que 108 collaborateurs, dont 61 détachés de l’administration.
Dans les rangs du CDH, on faisait valoir lundi que les montants avancés par le ministre-président constituent un plafond maximum, dans l’éventualité où tous les collaborateurs concernés ne retrouveraient pas un emploi rapidement.
Pour poster un commentaire, merci de vous identifier.
Vous n’avez pas de compte ? Créez-le gratuitement ci-dessous :
S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir3 Commentaires
Oui, elle coûtera cher, avec tous les sympathisants qui y ont été nommés. Quand on décide la fédéralisation, il faut assumer. Qu'est ce que Bruxelles a encore à voir avec la wallonie? Cette soi-disante solidarité entre francophones coûte horriblement cher au contribuable sans compter les autres frais 'annexes' qui est de placer des amis.Bruxelles doit être à même de se débrouiller seule. Ce n'est pas une 'socialiste' de Lde nos problèmes.asne qui doit s'occuper
c'ets dingue, dingue! ces gens en sont à détailler ce que coûtera leur mise à l'écart, ce qui devrait nous pousser à les garder, peut-être. Mais, chers socialistes, votre départ devrait il coûter le triple, ce serait encore une économie que de vous foutre dehors. et un geste digne, en plus ! vous n'êtes que des charognards d'invoquer de telles raisons !!
Puisqu'on est à une réflexion globale sur la bonne gouvernance, ne serait-il pas possible que les membres de cabinets sur le départ arrêtent de détruire l'ensemble de leurs documents et laissent le contenu des ordinateurs ? Je rêve peut-être ...