Quand un politologue flamand compare la politique belge à l’Afrique
La structure politique complexe de la Belgique serait une technique politique africaine qui permet aux leaders de recourir à la corruption, écrit Kristof Titeca dans le « Washington Post ».

Le journal américain The Washington Post s’est intéressé à la politique belge ce mardi ? Dans une chronique publie sur leur site, Kristof Titeca, politologue à l’université d’Anvers, ose : « Vous voulez comprendre la complexe politique belge et les scandales qui en découlent ? Regardons ce qu’il se passe en Afrique ».
Les scandales qui ont récemment secoué notre petit pays ont eu des échos jusqu’outre-Atlantique. C’est ainsi que le journal américain mentionne le Samusocial : « Son président gagnait 204.000 euros par an, presque autant que le Premier ministre belge ». La cause du mal belge serait notre extrême fragmentation politique, qui, Kristof Titeca, engendre désordre et corruption.
À titre de comparaison, le chroniqueur ressort une étude des années 1990 sur les « Désordres en tant qu’instruments politiques » en Afrique. Certains chefs africains, appelés « big men », utilisaient alors l’extrême complexité politique afin d’accumuler des ressources plus facilement.
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Nous, qui avons inculqué la 'democarassie' au congolais, pratiquons maintenant les mêmes types de corruption que la RDC.Quel remarquable retour des choses. Bien vu de la part de ce journaliste.
Rien d'étonnant à ce transfert de "technologie politique" en provenance de Kinshasa ...
voila les américains qui nous traitent de bougnouls. N'est-ce pas de la discrimination?
Je signale un abus. Y a-t-il un modérateur dans la salle? Il s'agit d'un propos raciste ("bougnouls") et dégradant envers les êtres humains habitant l'Afrique. Je suppose que ça rassure SF de dénigrer les autres? Triste sire...