Des gouvernements en crise, entre cris et chuchotements
Selon les niveaux de pouvoir concernés, le divorce entre le PS et le CDH se manifeste de façon feutrée ou bruyante. A Namur, on s’invective ; à Bruxelles, on s’épargne.


Dans une poignée de jours, cela fera un mois que Benoît Lutgen a « retiré la prise ». Et à ce stade, nul ne peut prédire s’il parviendra à instaurer un courant alternatif en Wallonie, en Fédération Wallonie-Bruxelles et en Région bruxelloise. Mais une lune après avoir appelé de ses vœux une aurore nouvelle au sud et au centre du pays, le centriste a surtout ouvert une période de transition, mise en bouteille sous l’appellation de « crise ». Un substantif qui se justifie (ou pas), selon les endroits, les moments et les dossiers.
En Wallonie, cela a le mérite de la clarté. Le désamour du couple socialo-humaniste est total. Le PS a mis la télé-redevance sur la table et les assiettes ont volé, dès l’heure des premiers JT. Prévot bouffe du socialiste et c’est Magnette qui vomit… Lutgen. Même un last minute offert par un tour-opérateur ne permettrait pas de les emmener ensemble à la Costa Brava. Sous le toit de l’Elysette, la notion de « divorce à l’amiable » n’a pas cours.

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