Un an après à Nice, la colère des victimes ravivée
Il y a un an, un camion fonçait dans la foule sur la Promenade des Anglais, alors que des milliers de spectateurs attendaient de voir le feu d’artifice. 85 personnes ont perdu la vie cette nuit-là.


Trois minutes, quatre-vingt-six morts, quatre cent cinquante blessés. Un an après l’un des attentats les plus meurtriers que la France a connus, Nice rend hommage ce vendredi à tous ceux qui, le 14 juillet 2016 sur la Promenade des Anglais, ont été arrachés à leurs familles, à leurs amis. A ceux aussi qui ont survécu à l’attentat mais qui ont assisté, impuissants, à la course folle de ce 19 tonnes lancé à toute vitesse avec, à son bord, Mohamed Lahouaiej Bouhlel, un Tunisien instable et radicalisé de 31 ans. Ce soir-là, ils étaient 30.000 spectateurs de 53 nationalités différentes à assister au feu d’artifice donné en bordure de mer.
Des blessés ou des témoins, meurtris dans leur chair et dans leur esprit et dont l’état de santé nécessite toujours aujourd’hui une prise en charge médicale et pluridisciplinaire. Pour se faire une idée : depuis le drame, le centre d’évaluation pédiatrique post-traumatique de l’hôpital Lenval de Nice a accueilli 1.200 enfants.

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