Samusocial : Madame Peraïta a tourné le dos à l’éthique
Ce mardi, l’ex-directrice du Samusocial avait rendez-vous avec les députés de la commission d’enquête pour faire la lumière sur la gouvernance de l’ASBL. Quelques minutes seulement après son arrivée à la commission, elle est repartie sans avoir répondu à une seule question.


C’est vrai, on s’y attendait. Pascale Peraïta, la directrice du Samusocial avait annoncé qu’elle garderait le silence devant les députés de la commission d’enquête qui tente de faire la lumière sur le scandale. Elle allait le faire, elle l’avait dit. Et elle l’a fait.
On n’aurait dû rien ressentir puisqu’elle l’avait dit. Elle allait rentrer dans la pièce, dire qu’elle ne dirait rien. Et partir. Et elle l’a fait.
Mais impossible, en voyant ces images, de ne pas être glacé, irrité, incrédule et dépité devant tant de sécheresse. Impossible de se départir du sentiment que la démocratie a toussé durant trois minutes trente-sept. Il suffisait, pour s’en convaincre, de voir la réaction désordonnée et impuissante des députés, groggys, tant ils gardaient espoir, eux aussi, d’exercer leur plus élémentaire contrôle démocratique.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir2 Commentaires
"Dégradant, s’il le fallait encore, et après tant d’autres, l’image de la classe politique francophone"? NON, l'image de la classe politique SOCIALISTE!!! Peraïta peut ne rien dire aujourd'hui! Mais tout sera dit en octobre 2018...
En Marge de l’affaire du Samusocial de la Ville de Bruxelles, et des accusations graves à l’encontre aussi bien d’Yvan Mayeur mayeur déchu, que de Mme Paraïta, on peut relever des chiffres qui évoquent eux la misère qui frappe dans une ville comme Bruxelles qui serait encore et parait-il une des ville les plus riche d’Europe… 400.000 nuitées , 300 équivalents temps plein, 2000 lits…les repas, les soins médicaux, les aides administratives, etc etc… Le travail au Samusocial pour venir en aide à des laissés pour compte, des victimes, Des victimes de qui ? De quoi ? Pourquoi ? La Dictature de l’Actionnariat, qui se mondialise, et son robot ; cet ultralibéralisme fascisant voir réellement fasciste au sens étymologique du terme qui s’évertue à détruire le Vivant dans son ensemble et pas que « l’Homo-consomaticus », ce si mal nommé « Homo sapiens ». Ludgen du haut de son insignifiance mais pas que lui bien entendu, se réjoui de voir le PS à genoux, et si possible le voir rejoindre les SDF dans les égouts de Bruxelles . Lutgen l’humaniste, le chrétien, le démocrate, son problème c’est la bonne gouvernance avec les libéraux, ces illustres collabos des créanciers des « DETTES PUBLIQUES »…