Crise politique : quand un siège peut faire toute la différence
Une majorité qui ne tient qu’à une voix, il y a déjà eu deux précédents en Wallonie. Il y a eu un cas en Flandre quand la Volksunie a implosé et dont certains de ses députés se sont dispersés pour créer notamment la N-VA.


Une majorité qui ne tient qu’à un siège, le cas n’est pas inédit en Wallonie puisqu’il y a eu un précédent entre 1985 et 1988. Et il y a eu un cas en Flandre quand la Volksunie a implosé en cours de législature au début des années 2000 avec le gouvernement Dewael.
Avec ses douze élus, l’ancêtre de la N-VA s’était allié à une coalition VLD-SP-Agalev qui n’avait pas la majorité au parlement flamand (59 sur 124). Suite à des querelles intestines entre tendances gauche et droite, la Volksunie a implosé en 2001 et ses députés se sont dispersés : certains ont créé la N-VA, d’autres ont rejoint d’autres partis. Avec le minimum requis, le gouvernement de Patrick Dewael a pourtant réussi à tenir le coup pendant quatre ans (du 13 juillet 1999 au 5 juin 2003) à force de remaniements ministériels et de redistribution de portefeuilles.

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