Parier sur la reprise ou regarder la réalité en face?
Derrière la fine couche de vernis – une reprise fragile, portée par des vents favorables – se cache une autre réalité en zone euro.


Mario Draghi est inquiet. Le patron de la Banque centrale européenne (BCE) ne s’en est pas caché jeudi.
Certes, le scénario, dans les grandes lignes, change peu. La reprise va se poursuivre, un peu émoussée toutefois par une demande extérieure plus faible qu’espéré (ça, c’est l’effet du ralentissement du commerce mondial et des économies émergentes).
Heureusement, la demande intérieure fait preuve de « résilience ». Autrement dit : elle résiste. Largement portée par la consommation – c’est que la baisse des prix du pétrole a soutenu le pouvoir d’achat des ménages.
Et donc on attend, comme depuis tant et tant de temps, un redémarrage des investissements.
Pas sûr que la BCE elle-même y croie. Mario Draghi ne laisse-t-il pas entendre que l’institution est déterminée, si nécessaire, à doper sa politique d’achat de titres, dès sa réunion de décembre ?

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