L’état d’urgence en France, une pomme empoisonnée
Le Sénat a adopté le projet de loi antiterroriste du gouvernement. Il prévoit de faire rentrer les dispositions de l’état d’urgence dans le droit. Un danger, selon les juristes et les magistrats.


U n peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l’une ni l’autre et finit par perdre les deux. » La citation de Benjamin Franklin, prélude à l’avis de la Commission nationale consultative des droits de l’homme sur le projet de loi antiterroriste du gouvernement français, sonne comme une douloureuse mise en garde. Début juillet, les députés ont voté une sixième prolongation de l’état d’urgence. La dernière. En octobre, les principales dispositions de l’état d’urgence seront inscrites dans le droit permanent.
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