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Comment Booking.com ne paie quasi pas d’impôts en Belgique

Le leader mondial de la réservation d’hébergements en ligne se nourrit du bénéfice des hôteliers. Mais il fait également disparaître une partie des recettes du secteur horeca. Au détriment, notamment, du fisc belge.

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Journaliste au service Economie Temps de lecture: 5 min

J ’ai ouvert mon hôtel en 2012 et directement j’ai collaboré avec les agences en ligne. Croyez-moi, Booking.com a gagné depuis lors plus d’argent que moi sur mon propre établissement ». Ce n’est pas la première fois que l’on entend un patron belge se plaindre de ses relations avec la multinationale, reine de la réservation d’hébergements touristiques en ligne. Clauses contractuelles abusives, ultradépendance des partenaires, commissions trop conséquentes, les griefs à l’encontre de Booking.com sont nombreux.

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5 Commentaires

  • Posté par laurent bougras, lundi 31 juillet 2017, 22:21

    Et les copains il serait comment important de s'interesser à la seule altertanive à Booking qui est une association d'hôteliers et qui s'appelle fairbooking.com... On peut pas toujours parler du méchant loup sans parler des solutions positives :-)

  • Posté par De Potter Claude, lundi 31 juillet 2017, 16:02

    Airbnb est bien pire pour les hôteliers ! Quant à l'optimisation fiscale (évasion légale) quid de Facebook et Apple, ces grands partenaires du Soir !!!

  • Posté par unknown, lundi 31 juillet 2017, 8:03

    Interdire la clause empêchant les hôtels de privilégier les clients "non booking" est en effet indispensable. Mettre les choses en ligne ne coûte pas cher : Booking est bien pratique mais n'est aussi rien d'autre qu'un parasite, comme beaucoup d'autres "services en ligne" qui pourraient être basés sur des logiciels à code source ouvert et fournis à des pris très bas, tout en rémunérant quand même ce qui a lieu d'être, c'est à dire le développement informatique. Le plus grave n'est pas l'évasion fiscale, mais le fait que la société dans son ensemble est privée de 15% des ressources de tout un secteur (et plus, en terme de marge bénéficiaire), tout cela parce que les règles du jeu ne sont pas adaptées à un service de nature logicielle. Et en plus, nous sommes privés des données, du savoir que le "big data" représente (qui réserve où à quel moment, comment on fait pour diriger le visiteur vers un choix supposé lui convenir, etc. : l'expérience liée au développement du service, expérience qui, en tant que basée sur des données, est fournie davantage par l'utilisateur visiteur que par celui qui programme le site...)

  • Posté par De Potter Claude, lundi 31 juillet 2017, 15:53

    Bonjour Monsieur "unknow". Je pensais que "Le Soir" ne publiait pas les commentaires anonymes !!!

  • Posté par Lemaire Paul, lundi 31 juillet 2017, 7:54

    Le constat est net. Ces multinationales du numérique ne payent pratiquement pas d'impôts, en contrepartie les états sont de plus en plus endettés et ce sont les citoyens qui trinquent. Trop peu de réactions de la part de l'Europe, si ce n'est qu'un léger frémissement.

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