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La crise politique tuera-t-elle la Communauté française?

Les renversements d’alliances au sud du pays mettent à mal l’institution francophone. Et pourraient signer son arrêt de mort. La crainte est partagée. Mais inutile de dire qu’on se dispute sur les responsabilités...

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Journaliste au service Politique Temps de lecture: 4 min

C’est Benoît Lutgen qui, excommuniant le PS, a dynamité les gouvernements au sud du pays. Mais c’est sur Olivier Maingain que pèse la responsabilité de voir la Fédération Wallonie-Bruxelles glisser dans le chaos politiquement !

Reprenons…

Le risque (du chaos) est réel  : difficile, voire impossible, de gérer efficacement une institution francophone qui serait coincée entre des gouvernements wallon et bruxellois dissymétriques en termes de majorités – comme c’est le cas depuis que l’Orange bleue, fin juillet, a pris ses quartiers au sud du pays. Ce qui aurait pour effet de relancer l’option régionaliste, annonçant la disparition de la Communauté.

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14 Commentaires

  • Posté par M. BEAUMONT ALAIN , mercredi 2 août 2017, 22:38

    Une chance que Bruxelles pourrait saisir de développer un enseignement multilingue à l'instar des écoles Européennes et ainsi répondre à ses ambitions d'être la capitale de l'Union Européenne. Osons innover en sortant de ces structures ( communauté F ou WB) qui ont démontré leur inefficacité. Offrons à nos enfants bruxellois les mêmes chances qu'à leurs copains internationaux face aux nombreuses offres d'emploi sur le territoire Bruxellois mais qui faute de formation adéquate leur sont inaccessibles.

  • Posté par Pierre Lison, mercredi 2 août 2017, 20:13

    Les régionalistes wallons, engoncés dans leur terroir, ne se rendent pas compte de l'enjeu majeur qu'est la sauvegarde de la langue française à Bruxelles !

  • Posté par CARION JEAN, mercredi 2 août 2017, 16:02

    Le seul risque d'une disparition de ce "brol" (comme l'aurait dit à juste titre feu le Prince Charles de Belgique, Comte de Flandre et Régent du Royaume lors de la question Royale), c'est la perte d'emploi pour les titulaires actuels d'un emploi ministériel qui est superflu alors que la réalité est ailleurs. Il serait utile de réformer, d'être "pro-actif" et d'agir pour le bien "citoyen" et non en valeur futile personnelle, et là je pense particulièrement à Olivier Maingain dont les "effets" oratoires datent du passé et dont le parti reste 'un "reliquat du passé" 107 quater et BHV! Un peu de bon sens.

  • Posté par Dewamme Claude, mercredi 2 août 2017, 13:38

    Qu'elle disparaisse ,serait super ,encore un échelon de supprimé qui est totalement superfétatoire . Claude Dewamme

  • Posté par bernard delpierre, mercredi 2 août 2017, 12:37

    Quand on constate dans quel foutoir institutionnel nos édiles travaillent ( ou plutôt sont sensés travailler..) on est bien obligé de louer la clairvoyance de nos concitoyens du Nord ayant travaillé au plus serré tant sur les structures que sur les effectifs. Peut-être mais sans se faire des illusions que le nettoyage programmé au Sud aidera à la rationalisation à Bruxelles et dans le bric à brac institutionnel "communauté française et fédération Wallonie- Bruxelles" qui nous coûte un pont pour des résultats lamentables aux test "Pisa"par rapport aux élèves flamands.

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