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Dix ans après 2007, une nouvelle crise financière reste possible

Il y a dix ans, quasi jour pour jour, la finance mondiale commençait à payer le coût de ses imprudences. Aujourd’hui, le monde est-il vraiment plus raisonnable ?

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Temps de lecture: 2 min

Il y a dix ans, pratiquement jour pour jour, les sismographes de la planète finance enregistraient la première grosse secousse annonciatrice de la crise qui allait se déchaîner à l’automne 2008. Le jeudi 9 août 2007, BNP Paribas suspendait le remboursement de trois fonds de placement investis majoritairement en emprunts hypothécaires « subprimes » américains, provoquant l’arrêt quasi instantané du marché interbancaire européen.

La crise des subprimes – des crédits immobiliers accordés à des ménages à faible capacité de remboursement – avait démarré au printemps, dans la foulée du retournement, l’année précédente, du marché immobilier américain. On savait que la brique américaine était difficile à digérer pour les marchés financiers (comme titrait Le Soir du 17 mars 2007).

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5 Commentaires

  • Posté par Langhendries Benoît, samedi 5 août 2017, 19:23

    Pour abonder dans le sens de Monsieur Albert Failon, je signale l'existence de Messieurs Jacques Sapir (blog : http://russeurope.hypotheses.org/) et Olivier Berruyer (blog : http://www.les-crises.fr/). Par ailleurs, Monsieur Paul Jorion a également un blog à l'adresse http://www.pauljorion.com/blog/ Beaucoup de gens commencent à en avoir marre de voir Messieurs de Callataÿ ou De Keulennar qui sont les gens qui nous ont mis dedans ! Une (très) petite partie de leur avis est intéressante, mais ce sont ces personnes qui ont tout fait pour nous faire vivre la pire crise économique depuis 1929. Qu'est-ce que signifie "être universitaire" lorsqu'on fait tout pour provoquer la généralisation de la pauvreté et celle de la misère ? Qu'est-ce que cela signifie, n'est-ce-pas ? Un seul mainstream a pris la juste mesure de ce qui est en train de se passer, Monsieur Bruno Colmant. Lui voit la haine, l'envie d'en finir avec une classe politique corrompue et cupide (il n'y a pas que le PS, le MR et le CDH feraient bien mieux de se regarder dans le miroir, pour eux c'est une question de survie), bref, une furieuse genèse d'une guerre (d'autant plus que cela sent mauvais dans les relations internationales, comme une odeur d'avant-guerre).

  • Posté par Failon Albert, samedi 5 août 2017, 9:19

    A l'attention de la rédaction du Soir et en particulier Dominique Berns et Amandine Cloot, prenez en compte les avis d'autres économistes que ceux du mainstream. Paul Jorion, Jacques Généreux ("La Déconnomie"), les économistes "hétérodoxes" ont une autre vision que celle des économistes dominants dont les politiques nous enfoncent plus dans la crise actuelle et préparent la (les) suivante(s). Merci

  • Posté par Pavoine Jean-Martin, vendredi 4 août 2017, 22:25

    Cette histoire a l'époque m'a profondément écœuré. Je ne vois aucun signe concret d'amélioration, comme le souligne cet article et ne serait pas étonné de voir retourner la manivelle à pognon encore un coup en notre défaveur, aux contribuables.

  • Posté par Bachelart Bernard, vendredi 4 août 2017, 22:24

    Etienne de Callataÿ n'avait pas prévu la crise de 2008, mais Paul Jorion, autre économiste belge, l'avait bien annoncée. Son confrère B. Colmant, avait fait arrêter les achats de ces produits opaques dès 2005. De plus, une douzaine d'économistes au moins avaient prédit la crise en expliquant le mécanisme qui allait la provoquer. L'un d'eux, Steve Keen, l'avait même modélisée numériquement. Le grand problème depuis les années 70 est la financiarisation de l'économie. Entre 1945 et les dérégulations financières, il n'y avait eu aucune crise bancaire. Revenons à la régulation des trente glorieuses, et nous aurons fait un grand pas vers la relance économique.

  • Posté par Hubin Olivier, vendredi 4 août 2017, 22:03

    N' oublions pas que Dexia nous a laissé plus de 70 milliards de dettes placées dans une bad bank malgré la vision futuriste de son Ceo A.Miller et la clairvoyance d'un J - L Dehaene (qui nous avait déjà démontré son expertise financière avec Leernout&Hauspie..)

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