Pour nos banquiers, 2007 fut «une année exceptionnelle»... avant la crise

En 2007, Fortis, Dexia et KBC se moquent de la crise des emprunts « subprime » américains. L’année suivante, pourtant, les trois « champions » doivent réclamer l’aide des pouvoirs publics. Flash-back sur les années folles de la finance belge.

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Journaliste au service Economie

Par Dominique Berns

Publié le 7/08/2017 à 12:07 Temps de lecture: 7 min

Le 9 août 2007, la planète finance enregistrait la première grosse secousse de la crise financière qui allait se déchaîner à l’automne de l’année suivante et obliger les pouvoirs publics belges à voler au secours de nos « champions. » À l’époque, pourtant, Fortis, Dexia et KBC se gaussaient de la crise.

2007

Les rois du pétrole

Rétrospectivement, la scène paraît surréaliste : en 2007, alors que se font sentir les premiers soubresauts de la crise financière qui, à la fin de l’année suivante, va les emporter, les géants belges de la finance – en particulier, Fortis et Dexia – se la jouent façon « rois du pétrole. »

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2 Commentaires

Posté par Bachelart Bernard, lundi 7 août 2017, 22:13

Bruno Colmant avait fait arrêter l'acquisition de ces produits structurés lorsqu'il était à la tête d'ING. C'était une question de bon sens. Quel entrepreneur sensé accepterait de construire avec des matériaux dont il ne sait et ne peut rien savoir? Ce genre de considération prudentielle n'a pas effleuré les financiers du monde développé, dont l'immense majorité à cédé à l'appas du gros gain rapide. Maurice Lippens a été intégré dans le Conseil d'administration du groupe détenu par Albert Frère et Alex Miller est la tête du groupe Dieteren.

Posté par Langhendries Benoît, lundi 7 août 2017, 13:17

En réalité, aucune leçon n'a été tirée de cette crise. La régulation bancaire que nos très chers dirigeants nous ont vendue n'existe pas ! Une autre crise, beaucoup plus violente, est en préparation. Elle nous plongera tous dans la misère.

Posté par Bachelart Bernard, lundi 7 août 2017, 22:13

Bruno Colmant avait fait arrêter l'acquisition de ces produits structurés lorsqu'il était à la tête d'ING. C'était une question de bon sens. Quel entrepreneur sensé accepterait de construire avec des matériaux dont il ne sait et ne peut rien savoir? Ce genre de considération prudentielle n'a pas effleuré les financiers du monde développé, dont l'immense majorité à cédé à l'appas du gros gain rapide. Maurice Lippens a été intégré dans le Conseil d'administration du groupe détenu par Albert Frère et Alex Miller est la tête du groupe Dieteren.
Posté par Langhendries Benoît, lundi 7 août 2017, 13:17

En réalité, aucune leçon n'a été tirée de cette crise. La régulation bancaire que nos très chers dirigeants nous ont vendue n'existe pas ! Une autre crise, beaucoup plus violente, est en préparation. Elle nous plongera tous dans la misère.