Crise des migrants: plus qu’un seul bateau humanitaire en patrouille au large des côtes libyennes
La marine libyenne a annoncé jeudi la création d’une nouvelle zone de recherche et de sauvetage (SAR) sous sa responsabilité directe. Son accès est interdit aux navires étrangers afin d’en éloigner les ONG.

La promesse d’intensification des contrôles de Tripoli au large des côtes libyennes, saluée dimanche par Rome, a poussé la quasi-totalité des ONG à suspendre leurs opérations : dimanche soir, seul l’Aquarius restait sur zone, prudemment à distance.
À bord de l’Aquarius, navire de 68 mètres affrété par SOS Méditerranée et Médecins sans frontières (MSF), les secouristes continuaient de scruter en vain dimanche l’horizon avec des jumelles, selon un journaliste de l’AFP à bord.
Ils n’ont pas aperçu d’embarcation de migrants depuis une semaine, mais dimanche en milieu de journée, ils ont de nouveau croisé le C-Star, affrété par le groupe d’extrême droite « Génération identitaire » pour afficher son désaccord avec les opérations des humanitaires. S’il n’entend pas jeter l’éponge, l’équipage de l’Aquarius a décidé de rester sagement à 24 milles nautiques, bien au-delà de la limite de 12 milles des eaux territoriales libyennes.
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