L’Afsca, cette institution jeune et mal aimée
L’organisme d’intérêt public n’est un « mastodonte administratif inflexible », insiste son administrateur délégué Herman Diricks. Qui a accepté de nous expliquer, en toute transparence, son métier.


Après le scandale des œufs contaminés qui auraient échappé à son contrôle, une communication de crise jugée tardive et mal construite, une politique favorable à l’agrobusiness qui tuerait doucement mais sûrement les petits producteurs wallons… L’Afsca, agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire, est à nouveau sur le gril avec l'affaire Veviba.
Une première ? Non. Ponctuellement -vous n’avez pas oublié l’affaire de tarte au riz de Verviers ou celle du fromage de Herve –, l’institution est montrée du doigt. Peu populaire comme d’autres autorités de contrôle – c’est inhérent à sa fonction –, l’Afsca est, comme ses consoeurs également, méconnue du grand public.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Enfin un article intéressant. Il montre bien la manière dont est gérée la sécurité alimentaire i.e. la gestion du risque. Félicitations à l'Afsca pour son travail et sa collaboration avec le parquet pour identifier et arrêter les fraudeurs. Cela nous change des interventions politicienes style Nollet qui n'avait que 2 objectifs: essayer d'embarrasser W.Borsu et de faire du lobby pour sa conception de l'agriculture. Conception de l'agriculture qui induit une réduction de la sécurité alimentaire et une augmentation significative des coûts pour le consommateur. Triste d'attiser les peurs et renforcer les pertes du secteur pour de pauvres calculs politiciens.