Pourquoi les communes tardent à adopter la plateforme Be-Alert
En cas de catastrophe, la plateforme gérée par le fédéral permet d’alerter la population concernée. Au Nord, 65 % des communes ont déjà adhéré au système. Mais à Bruxelles (5 %) et en Wallonie (21 %), il tarde à se répandre.


Il y a un peu plus de deux mois, le gouvernement fédéral lançait Be-Alert. Cette plateforme d’alerte gérée par le Centre de crise permet aux autorités de diffuser un message à la population en cas de situation d’urgence (catastrophe naturelle, explosion chimique, attaque terroriste…). Elle est à disposition de ceux qui doivent gérer les plans de crise – bourgmestres, gouverneurs, ministre de l’Intérieur – et leur permet, grâce à la collaboration des opérateurs télécoms, d’envoyer des SMS aux personnes localisées dans un périmètre géographique donné (sans consentement préalable). Elle leur donne aussi la possibilité d’adresser des messages (SMS, message oral sur une ligne de téléphone fixe, e-mail) à tous ceux qui se sont préalablement inscrits sur le site de Be-Alert. A ce jour, 200.000 personnes ont réalisé cette démarche. Un chiffre qui réjouit le Centre de crise. « Après deux mois, on peut dire que c’est un bon début », réagit son porte-parole Benoît Ramacker.

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