Le nouveau profil européen de la Pologne
Avec la victoire des conservateurs populistes aux législatives de dimanche, le pays, membre de l’UE et de l’Otan, poids lourd de l’Europe centrale et orientale, rejoint le camp des forces eurosceptiques gonflées par la crise migratoire. Un verdict qui pose question(s).


En Pologne, la victoire écrasante du parti Droit et Justice a plongé dans le désespoir le plus sombre ceux qui, comme Adam Michnik, ex-opposant au régime communiste, puis fondateur et directeur de la rédaction du grand quotidien Gazeta Wyborcza, considéraient que la Plateforme civique évincée défendait, même si c’était parfois maladroitement, « une Pologne européenne, normale, civilisée, favorable à la liberté de marché, et démocratique. » Pour lui, ce modèle a perdu, « face au radicalisme nationaliste, clérical et xénophobe. »

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