Au Liban, l’abrogation de l’article 522 résonne comme un véritable soulagement pour les femmes
L’article de loi, très controversé depuis des années, permettait aux violeurs d’épouser leurs victimes pour échapper à la justice.

Depuis Beyrouth
C’est la fin d’un long combat. Cette semaine, les députés libanais ont enfin voté l’annulation d’une loi controversée qui permettait à un violeur d’échapper à la justice en épousant sa victime. « C’est une victoire historique pour les droits de la femme au Liban », se félicite Soulayma Mardam Bey, chargée de projet au sein du programme égalité des genres à Abaad, une ONG libanaise qui mène depuis longtemps la lutte contre ce texte de loi.
L’article en question, le 522 du code pénal, couvrait plusieurs crimes dont le viol – y compris sur mineurs, les agressions et les enlèvements. Le texte stipulait que si « un mariage valide est contracté entre l’auteur d’un de ces crimes et la victime, les poursuites cessent et si un verdict a déjà été prononcé, son application est suspendue ».

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