Joe Arpaio, «le shérif le plus dur d’Amérique»
Il a été condamné pour son zèle à traquer les clandestins. Le président Donald Trump l’a gracié.


Quand l’Amérique, catastrophée, observait le triomphe de Donald Trump, le 8 novembre 2016, Phoenix, en Arizona, exultait. Le même jour, le comté de Maricopa venait de voter la non-réélection d’un véritable épouvantail, le shérif Joe Arpaio, battu par un rival démocrate modéré, Paul Penzone. Terreur des immigrants clandestins, ce sympathisant de Trump était bien parti pour décrocher un poste ministériel. Le président milliardaire, en transition vers la Maison-Blanche, aurait aimé avoir ce « dur » à ses côtés, enthousiaste à l’idée d’ériger un mur sur la frontière avec le Mexique. Plombé par son désaveu dans les urnes, rattrapé par des ennuis judiciaires, Arpaio est donc resté en gare. Content, malgré tout, de savourer une retraite légitime, à 85 ans, après une carrière longue de… 62 ans dans la police ! Mais un peu amer que son téléphone ne sonne presque plus, à présent qu’il cherche à s’occuper, depuis son domicile de Fountain Hill, et que les médias du monde entier ne se pressent plus à sa porte.

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