Réduire la dette, oui, mais pas à n’importe quel prix
Vendre les « bijoux de famille » est-elle une manière efficace de réduire l’endettement public ? Nous avons fait les comptes. La réponse, pour le moment, est « non. »
Vendre les « bijoux de famille » pour rembourser la dette ? Si l’expression renvoie immanquablement au XIXe siècle de Zola ou de Balzac, chez nous, la vente des participations de l’État fait régulièrement l’actualité.
C’est que la dette publique pèse lourd : près de 106 % du PIB. La faute en revient, en grande partie, à la crise financière et à ses conséquences, qui ont mis fin au processus de désendettement (le ratio était passé de 137 % en 1993 à 87 % en 2007). N’empêche : la Belgique se classe parmi les moins bons élèves de la zone euro, derrière la Grèce, l’Italie et Chypre.
La vente des « bijoux de famille » serait-elle une manière efficace de réduire l’endettement public ? Faisons les comptes. Comme expliqué ci-dessous, le patrimoine de l’État (fédéral) peut être évalué à un peu moins de 70 milliards – une jolie somme, en apparence. Mais il n’est pas pensable de tout vendre.

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