Vandoorne: «Je vais aider Fernando Alonso»

Quand on est pilote McLaren, on apprend à positiver, à tirer parti de toute expérience, fût-elle frustrante. Stoffel Vandoorne, le « local » de l’étape spadoise, demeure serein malgré les complications liées à un changement de moteur. « C’est sûr que la pénalité de 35 places pour ce remplacement de moteur a complètement chamboulé ma façon d’aborder mon premier Grand Prix de Belgique », expliquait le Roularien ce vendredi en fin d’après-midi. « Nous nous sommes concentrés sur les réglages de la voiture pour la course avec le plein d’essence plutôt que sur la performance en vue des qualifications. À quoi bon tenter quoi que ce soit puisque je partirai de toute façon du fond de la grille de départ. Ces essais m’ont aussi permis de constater que nous subissons un handicap en vitesse de pointe dans la ligne droite des Combes. Il est difficile de chiffrer ce déficit (NDLR : ce que nous ne croyons pas…) mais il existe. Même si ce scénario n’est pas idéal, je suis très motivé à l’idée de disputer ce Grand Prix à domicile. Rouler devant les amis, la famille, les supporters, cela génère de la pression positive. » Ce vendredi, on a également vu Stoffel Vandoorne et Fernando Alonso jouer le jeu de l’aspiration en ligne droite. « C’est fou ce que ça peut faire gagner à la voiture juste derrière », commentait encore le pilote belge. « Nous allons reproduire cet exercice en qualification. Je vais aider Fernando à gagner quelques km/h au bout des Combes. Ce qui devrait lui être profitable pour accéder à la deuxième phase des qualifications. » Plus tôt dans la première séance, on a aussi remarqué le Flamand de 25 ans boucler un tour de piste avec le halo, ce fameux dispositif qui équipera les F1 dès l’an prochain et qui devrait protéger la tête du pilote en cas de choc violent. « C’était un tour d’installation, pas même un tour rapide », précisait-il. « A priori, ma vue n’était pas perturbée par cet appendice. Mais je souligne le contexte : il s’agissait d’un tour d’installation sans trafic. Il faut voir les conditions en course… Pour sortir de la voiture, j’ai mis un peu plus de temps que d’habitude mais nous étions toujours dans les normes actuelles. » Et de terminer en évoquant ses chances lors de la course, ce dimanche : « Je donnerai le maximum, comme d’habitude. Si la pluie est de la partie, elle sera mon alliée. »

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