«La mer devient mauvaise, le bois résiste mieux»
L’hiver arrive. Et l’idée de centaines de milliers de réfugiés sans abri sur les routes d’Europe se concrétise chaque jour un peu plus. L’Union europénne vient donc d’annoncer la création de 100.000 places d’accueil tout au long du voyage. Dont plus de la moitié dans le principal pays d’arrivée, la Grèce, et le reste dans les Balkans.

Athènes a déjà accepté le principe d’installer sur les îles de Lesbos, Kos, Samos, Chios et Léros des centres d’accueil ou « hots spots » en charge non seulement d’identifier et d’enregistrer (nom, origine, empreintes digitales, etc.) les réfugiés qui débarquent sur ces îles de la mer Egée mais aussi d’opérer un tri. Entre ceux – Syriens, Irakiens, Erythréens – susceptibles de pouvoir bénéficier à terme de l’asile politique en Europe et les autres, considérés comme de « simples » migrants économiques, voués à être rapatriés dans leurs pays d’origine.
Pour l’instant seul le centre de Lesbos, permettant d’accueillir environ 1000 migrants est opérationnel et déjà largement débordé. Car arrivent encore, malgré la mauvaise mer, plus de 2000 personnes chaque jour sur l’île.

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