Brexit: Juncker veut «régler le passé avant d’envisager l’avenir» avec Londres
Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker a martelé mardi qu’aucune négociation sur la relation post-Brexit entre l’UE et le Royaume-Uni ne débuterait tant que les questions liées au divorce n’auront pas été résolues.
«Il doit être ultra clair que nous n’entamerons aucune négociation sur (...) les nouvelles relations, notamment économiques et commerciales, entre le Royaume-Uni et l’Europe avant que ne soient résolues toutes les questions qui ont trait à l’article 50 et donc au divorce», a déclaré M. Juncker.
Il faut «d’abord régler le passé avant d’envisager l’avenir», a-t-il insisté, s’en tenant à la position de l’Union européenne depuis le début des négociations du Brexit.
Londres et Bruxelles ont entamé lundi un nouveau round de négociation dans un climat de défiance, entre des Britanniques impatients de discuter de futurs accords commerciaux avec l’UE et des Européens exigeant de se concentrer d’abord sur l’organisation de leur divorce.
Les 27 ont fixé trois priorités absolues avant toute autre discussion : la facture que devra honorer le Royaume-Uni en quittant l’Union, le sort des citoyens européens sur le sol britannique et l’avenir de la frontière entre l’Irlande et la province britannique d’Irlande du Nord.
M. Juncker, qui s’exprimait devant les ambassadeurs de l’UE à Bruxelles, s’est montré critique envers les positions britanniques publiées ces derniers jours en amont de ce nouveau cycle de négociations.
Ce nouveau round de négociations doit s’achever jeudi.
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