Pénurie programmée de médecins généralistes
Alors que le premier examen d’entrée en médecine aura lieu vendredi 8 septembre, « Le Soir » a analysé les derniers scénarios sur l’évolution de la force médicale. Ils sont délétères, particulièrement pour les francophones. D’ici 2037, la densité de généralistes pourrait diminuer de près de 50 %.


Planification, cohorte, force de travail, quotas… S’intéresser aux politiques de soins de santé aujourd’hui, c’est se heurter à un glossaire davantage inspiré par les grandes heures du soviet suprême que par une gouvernance capitaliste. La planification médicale a beau avoir été portée par une majorité de centre-gauche (Dehaene en 1997) pour tenter de contrôler les dépenses de santé, l’actuel gouvernement de centre-droit en a fait sa meilleure alliée pour, lui aussi, essayer d’endiguer l’explosion des dépenses dans le secteur. Avec un constat : en vingt ans, on a surtout réussi à créer un sentiment de pénurie. Et dans les vingt prochaines années, on va littéralement assécher l’offre médicale, particulièrement en Belgique francophone. Pourtant… on ne pourra pas dire qu’on ne savait pas…

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Je constate une diminution de la formation des médecins généralistes d'un certain âge probablement due à la sortie de trop de diplômés à une certaine époque. Seront-ils formés mieux en six ans?
Excellent pour la diminution des dépenses de santé et pour la prospérité des entreprises de pompes funèbres, sans compter les créations d'emplois dans ce secteur !