L’examen d’entrée en médecine, un concours déguisé
L’examen d’entrée en médecine qui a lieu samedi est censé vérifier les bases scientifiques des étudiants. Mais pour certains, il s’agit d’un mécanisme de « sélection déguisé ».


Vendredi matin aura lieu au Heysel le premier examen d’entrée en médecine pour la Communauté française. Plus de 4.200 étudiants s’y sont inscrits, avec comme seule condition de disposer d’un diplôme du secondaire. La formule a été retenue au début de l’année par le ministre francophone de l’Enseignement supérieur Jean-Claude Marcourt, « la mort dans l’âme », opposé par principe à une sélection généralisée avant l’entrée en université, mais sous la menace explicite de la ministre fédérale de la Santé de ne plus délivrer de numéros Inami du côté francophone à tous les étudiants en cours de cursus. Et sous celle de voir les actuels concours produire les fameux « reçus-collés », ces étudiants qui, quoiqu’ayant réussi l’ensemble des examens de première année, n’arrivent pas en ordre utile dans les quotas de leur université et se voient refuser de continuer leurs études.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Un rendez-vous à St Luc (Woluwe) pour un examen IRM : pour le mois de mai 2018 Mon généraliste m'a confirmé le manque croissant de médecins généralistes. Quand on pense que des n° INAMI ont été distribués à des jeunes médecins étrangers, qui sont rentrés chez eux ! Des numéros perdus pour les belges. JS