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Les crédits en magasin, un piège pour les consommateurs

En matière d’ouvertures de crédit en magasin, plus d’une publicité sur deux est en infraction. Ce type de crédit à la consommation continue de provoquer des problèmes d’endettement.

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Rédacteur en chef adjoint et chef du service Monde Temps de lecture: 4 min

Le canapé trône au milieu du magasin. Tout de cuir vêtu, le fauteuil, certes un peu onéreux, a l’incommensurable avantage d’être affublé d’un taux de remboursement de 0 %. Et hop ! ni une ni deux, le sourire entendu avec le vendeur scelle la bonne affaire. Sauf que… la bonne affaire est conditionnée à la souscription d’une ouverture de crédit – sorte de mise à disposition d’une réserve d’argent à durée indéterminée – dont le taux de remboursement (TAEG pour taux annuel effectif global) est proche de 12 %. On est loin des taux d’intérêt anémiques en vigueur sur les marchés obligataires depuis quelques années.

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3 Commentaires

  • Posté par François Lemaire, mercredi 6 septembre 2017, 20:56

    L'obligation de rembourser un prêt à la consommation est la même que pour un crédit hypothécaire, mais comme son nom l'indique, ce dernier est garanti par un bien immobilier. Le consommateur surendetté choisit sans doute de ne pas mettre son logement en péril, au moins dans la mesure du possible et dans un premier temps et continuera de préférence à payer les traites de sa maison.

  • Posté par Lambert Guy, mercredi 6 septembre 2017, 19:53

    apparemment, Mr Van Outryve n'est pas très tracassé par le taux 6 fois plus élevé de défaillance dans ce genre de crédit et comme le journaliste n'insiste pas ...

  • Posté par Lambert Guy, mercredi 6 septembre 2017, 19:51

    curieusement, le ministre annonce que les mesures répressives prévues sont suffisantes mais le journaliste ne nous dit pas combien de ces mesures prévues ont été appliquées. Mon petit doigt me dit que leur nombre doit être très bas sinon inexistant. Et pourtant, c'est cela que le lecteur devrait avoir comme info: c'est le nombre de cas de répression relevés ...car des mesures non appliquées ne valent rien.

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