La gare du Nord au bout de l’exil, l’impasse pour les migrants
Au moins 500 migrants vivotent autour de la gare du Nord et du parc Maximilien, uniquement aidés par des bénévoles et quelques ONG. Mercredi, une vaste opération de police a abouti à l’interpellation de 44 personnes. Des actions qui devraient se multiplier, mais qui ne résolvent rien.


Une casquette bleue affublée d’un cercle d’étoiles vissée sur la tête, Immanuel remballe ses affaires avec un ami, Ghere. L’esprit encore embrumé sous son couvre-chef à l’effigie de l’Union européenne, le jeune Erythréen s’éloigne du parc Maximilien pour se trouver un autre endroit où dormir encore un peu. Car que ce soit à la gare du Nord ou au parc, la nuit – étoilée ou non – n’est pas franchement propice à de longues heures de sommeil.
Mercredi, aux petites heures, une centaine d’agents de la zone de police Bruxelles-Nord ont mené une action de contrôle de grande envergure à la gare. Quarante-quatre migrants, dont 11 mineurs non accompagnés, ont été interpellés. Dix-neuf personnes auraient été envoyées en centre fermé, sous réserve de confirmation par l’Office des étrangers ce jeudi. Il s’agit principalement de Soudanais et d’Egyptiens, ainsi que de quelques Libyens, un Irakien et un Guinéen.

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