Septembre 2017: Défi triomphe, le CDH dégringole
Le Grand Baromètre Ipsos-Le Soir-RTL-VTM et Het Laatste Nieuws révèle les enseignements de la crise politique.




Le grand gagnant de la crise politique auprès de l’opinion est Olivier Maingain et sa formation Défi, tandis que le CDH et le PS en payent les pots cassés. C’est ce qui ressort de notre Grand Baromètre national Ipsos-Le Soir-RTL-VTM et Het Laatste Nieuws.
• À Bruxelles, Défi fait un bond considérable : il passe de 9,3 % des intentions de vote à 18,4 %, soit un doublement de son score. Le PS, éclaboussé par l’affaire du Samusocial, dévisse, et passe de 18,1 % à 12,1 %. Le parti socialiste devient la quatrième formation bruxelloise, derrière le MR qui reste en tête (19,8 %), Défi (18,4) et Ecolo (12,3 %). De son côté, le CDH n’engrange aucun bénéfice de l’opération de son président, puisqu’il descend de 7,9 % à 5,8 %.
Défi est d’autant plus en forme que son président devient, pour la première fois, la personnalité la plus populaire à Bruxelles, devant Paul Magnette et Didier Reynders.
• En Wallonie, les mêmes tendances sont perceptibles, même si le PS limite légèrement la casse. Le parti d’Elio Di Rupo passe de 23,6 % à 20,7 %. Le PS perd sa place de premier parti wallon, que prend le MR, qui passe de 19,4 à 21,4 %. Et le CDH ? C’est la débâcle en Wallonie également, où le parti de Benoît Lutgen passe de 11,2 à 8,7 %. Le PTB poursuit sa progression, passant de 16,3 à 17,5 % et Ecolo monte également, en hausse de 1,5 point de pourcentage, à 12,7 %. Soulignons aussi la performance de Défi, qui passe de 2,8 % à 6,2 % en Wallonie, alors que ce parti n’y est pas représenté et ne dispose que d’un personnel politique limité.
Malgré la descente du PS, Paul Magnette reste la personnalité la plus populaire en Wallonie. Mais Olivier Maingain prend la deuxième place, devant Didier Reynders.
La crise politique amorce donc une recomposition du paysage politique, avec un MR en tête partout, un PS qui s’effondre et trois formations, Défi, Ecolo et le PTB qui progressent.
Méthodologie
Cette vague de 2.388 répondants, formant des échantillons représentatifs des Belges de 18 ans et plus à raison de 960 en Wallonie, 959 en Flandre et 469 dans les 19 communes de la Région Bruxelles-Capitale, a été réalisée du 25 août au 3 septembre 2017. Les interviews ont eu lieu en ligne. La marge d’erreur maximale, pour un pourcentage de 50 % et un taux de confiance de 95 % est de +-3,2 en Wallonie, +-3,2 en Flandre et de +-4,5 à Bruxelles.
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Posté par André Jean-paul, samedi 9 septembre 2017, 12:32
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Posté par Petitjean Marie-rose, jeudi 7 septembre 2017, 23:49
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Posté par Coets Jean-jacques, jeudi 7 septembre 2017, 19:45
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Posté par Burniat Walter, jeudi 7 septembre 2017, 19:05
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Posté par Roosemont Charles, jeudi 7 septembre 2017, 18:49
Plus de commentairesIl est interpellant de voir comme les francophones ont peu de mémoire... Mr Maingain triomphe mais on peut se demander pourquoi. Lui qui décriait le CDH (Mme Milquet) lorsqu'il ont refusé l'orange-bleue en 2007 et qui deux ans plus tard s'est précipité dans les jupes du PS à Bruxelles oubliant tout le mal qu'il pensait de la gestion socialiste lorsqu'il était uni au MR. C'est le nouveau Monsieur NON, il remplace Mme Milquet qui nous a offert 10 ans de magouilles socialistes supplémentaires. Mr Maingain semble donc vouloir défendre uniquement les francophones de Bruxelles contre l’épouvantail NVA (qui est inexistant à Bruxelles), le système PS qui plombe la Wallonie depuis des décennies ne semble pas le dérangé...
Effet boomerang pour M. Lutgen ! Espérons que cela lui mettra du plomb dans la cervelle et lui permettra de prendre enfin du recul par rapport à son "coup d'éclat" !
Bravo à Maingain ! Je n'apprécie pas trop le personnage assez hautain mais il montre ici qu'il y a moyen de faire la politique différemment et honnêtement. Je me réjouis aussi de voir les traitres du cdh prendre la gamelle de leur vie ! En 2019, qu'ils soient dans la majorité fédérale ou non ne changera rien !
Ce qui doit mijoter dans la casserole politique est en effet un "Défi" qui n'est pas synonyme du parti qui s'en attribue l'étiquette: emplois (svp qualifiés mais aussi non qualifiés: non au chômage de masse), super-protection de la Secu (nous avons la plus performante EU, allons sauf les nordiques) et enfin,enfin TAXER l'argent des riches, que le système politique met à l'abri. A croire que c'est son rôle...
Populisme, pas mort! Surtout à Bruxelles. Des mots, des blablabla mais pas d'actesPOSITIFS. Ce sera autre chose quand il faudra mettre les mains dans le cambuis . Que deviendra alors notre grand stratège?Je voudrais bien voir son programme socio économique . Une copie du PS ???