«Les fainéants»: ces mots qui vous taillent un costard
Alors même que les opposants à la réforme du Travail manifestent, le Président assume ses propos sur les « fainéants ». Une stratégie maladroite qui pourrait le poursuivre longtemps.

Emmanuel Macron ne regrette rien. Ses propos chocs prononcés la semaine dernière à Athènes sur les « fainéants, les cyniques et les extrêmes » face auxquels il ne « céderait rien » ont été déformés pour créer de « fausses polémiques », estime-t-il. « Je visais toutes celles et ceux qui pensent qu’on ne doit pas bouger en Europe et en France », a-t-il livré lundi en guise d’explication de texte.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir9 Commentaires
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Posté par Denis Jean-pierre , mardi 12 septembre 2017, 19:59
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Posté par Ioannidou Efthymia, mardi 12 septembre 2017, 18:32
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Posté par Bogard , mardi 12 septembre 2017, 18:16
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Posté par Pavoine Jean-Martin, mardi 12 septembre 2017, 17:52
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Posté par CARION JEAN, mardi 12 septembre 2017, 17:34
Plus de commentairesla société proposée par Macron est la société qui va obliger les gens à faire deux ou trois boulots pour (sur)vivre. Ce seront ces "fainéants-là" qui les exerceront. Je ne sais même pas s'ils pourront vu les termes des contrats "zero heure"!!!!
En Belgique fr aucun politicien n'oserait dire cette vérité, ce n'est pas politiquement correct. Ils préfèrent la tête dans le sable.
Ce sont ces mots que l'opposition, la presse et les sempiternels râleurs qui veulent un changement mais sans rien changer attendaient pour villapider Macron. Les bosseurs ne se sentent pas concerner!
Peut-être vaut-il mieux 'ne rien faire' que de brasser l'air à tout va sans résultats?
Face aux critiques effectuées AVANT publication d'un projet, ou face à l'inertie IMPOSEE par certains "groupes de pression", il convient parfois d'avoir un "vocable" dur, voire dérangeant afin de faire réfléchir; mais ceux qui réagissent de manière immédiate, brutale ou simplement en prenant le mot au premier degré (comme beaucoup malheureusement) sont trop souvent ces même que le discours vise et bien entendu réagissent au pied levé car "vexés" d'avoir été pointé! De Gaulle avait cette franchise et cette qualité, Macron le suit mais plus subtilement. Il faut amener les consciences à réfléchir autrement que par les préceptes dogmatiques; et c'est aussi vrai chez nous, même si les Belges sont souvent plus "réfléchis" !