Concerto pour orgue
Benoît Mernier aime citer Olivier Messiaen qui considérait qu’écrire un concerto pour orgue et orchestre était une gageure. « Probablement, comme l’explique Mernier, parce que cela consiste à combiner deux entités distinctes qui ont des rôles similaires. De plus l’orgue recèle une série de sonorités, du hautbois à la flûte, qui rappellent celles de l’orchestre. Et pourtant construire un crescendo est singulièrement différent sur chacune des deux entités. Le compositeur solutionne ce défi en plaçant dans sa partition des sortes de “trompe l’oreille”, des passages où les sonorités des deux partenaires se confondent. Sans parler des effets de spatialisation pour des entités qui occupent la plus grande partie de la largeur de l’estrade de scène ».

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