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Bande dessinée: notre enquête sur l’héritage pillé de «Blake et Mortimer»

Des œuvres de l’auteur de « Blake et Mortimer », le Belge Edgar P. Jacobs, se retrouvent en vente à prix d’or. Au mépris du testament de l’artiste ? L’enquête du « Soir ».

Enquête - Temps de lecture: 2 min

Blake et Mortimer ont-ils été trahis ? La Fondation Jacobs avait pour mission de veiller au droit moral et à l’intégrité du patrimoine de l’œuvre créée par Edgar P. Jacobs. Les planches originales, les dessins, les croquis, les calques du maître belge de la bande dessinée étaient conservés dans quatre coffres à la banque. Mais depuis quelques années, les portes ne semblaient plus étanches. Des centaines de pièces se négociaient à prix d’or sous le manteau ou chez les marchands d’art. Des faux circulaient sur les sites d’enchères, sans que personne ne soit inquiété. Entre-temps, la Fondation Jacobs a été mise en liquidation judiciaire, à la requête de son président, Philippe Biermé. Ce qui reste de l’œuvre est confié à la Fondation Roi Baudouin, tandis qu’une nouvelle Fondation Edgar Jacobs, montée avec l’aide de Moulinsart, se chargera de gérer le droit moral.

Qui a joué avec les clés des coffres ? Quel a été le rôle des galeristes et des experts dans la fuite des originaux ? Les collectionneurs ont-ils le droit de posséder et d’exposer ces pièces de musée ? Nous avons mené l’enquête pendant plusieurs mois, passé le testament de Jacobs à la loupe, rencontré les anciens administrateurs de la Fondation Jacobs, interrogé les collectionneurs, questionné les marchands d’art, pour comprendre comment plus de 200 chefs-d’œuvre de cet auteur culte se sont retrouvés dans des collections privées.

Sur le Soir+ : le premier volet de notre enquête de plusieurs mois sur l’héritage d’Edgar P. Jacobs

 

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