Céline Fremault s’oppose à la réintégration de Pascale Peraïta au Samusocial
L’administratrice-déléguée de l’ASBL ne devrait pas non plus toucher d’indemnités de départ, selon la ministre bruxelloise.

Non, Pascale Peraïta ne récupérera pas son poste de directrice du Samusoscial. Dans un entretien accordé à nos confrères de La Capitale, Céline Fremault indique s’opposer à son retour.
Rappel des faits : Pascale Peraïta a informé dernièrement le conseil d’administration de son intention de mettre fin à son congé sans solde en tant que directrice du Samusocial. C’est ce qui est prévu dans sa convention de congé sans solde : si son mandat d’administratrice déléguée prend fin (comme ce sera le cas lors de la prochaine assemblée générale), elle redevient automatiquement directrice. Selon nos informations, ce courrier était une étape préalable à la réclamation, par Pascale Peraïta, d’indemnités de départ.
Hors de question pour Céline Fremault ! Elle indique à Sudpresse qu’elle n’accédera pas à cette demande de mettre fin à son congé sans solde. La ministre CDH souligne que le parquet a ouvert une information judiciaire et qu’il y aura sans doute matière à procéder à un licenciement pour faute grave. Autrement dit : sans indemnités de départ.
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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir5 Commentaires
Et de dominique Drion, elle en pense quoi la Céline ?
La question a été posée à André Antoine lors du débat à la RTBF. Il n'a pas répondu, noyant les journalistes sous un déluge de diversions. On peut parier que l'exclusion du "déontologue" Drion l'amènerait à de funestes révélations sur les grands moralistes du CDH et que l'omerta a pour condition nécessaire de bien le ménager.
Si éthiquement, je ne peux qu'approuver la position de Mme Fremault, il s'agit quand même de vérifier l'aspect juridique des choses. Je ne souhaiterais pas que l'on se trouve devant un supplément de frais résultant d'une mauvaise interprétation des obligations contractuelles. J'avoue que cela, en ce qui me concerne, ajouterais encore des aigreurs aux aigreurs existantes !
Tout en imaginant que les délais de licenciement pour "faute grave" ne sont pas largement dépassés. Les infos en possession de l'employeur ne datent pas d'hier, loin s'en faut !!!
En effet car la faute grave, elle l'a commise en tant qu'administratrice et non en tant que directrice générale. Ça me paraît trop facile à contester.