Le MR renie sa promesse d’une gestion compétente
L’édito de Bernard Demonty


Une ministre qui prend des libertés avec les procédures relatives aux marchés publics. Qui accuse indûment son administration, en la chargeant à coups de documents parcellaires. Et qui se paye ensuite le luxe de travestir la réalité au Parlement. C’est cette triple erreur, pour peu qu’il n’y en ait pas d’autres, que le Premier ministre Charles Michel a expiée, condescendant seulement à qualifier sa ministre d’ « imprudente », avant d’atténuer la charge par un surprenant « de bonne foi ».
Une ministre est là pour respecter les procédures avec la prudence requise, surtout si son administration lui indique, comme en attestent les documents, que cette procédure est requise. La bonne foi n’a pas sa place en l’espèce. La ministre se doit aussi, l’erreur commise, d’assumer sa responsabilité.

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