L’héritage pillé de Blake et Mortimer: l’enquête du Soir
En 1983, l’auteur belge Edgar P. Jacobs a été le premier auteur de bande dessinée au monde à créer, de son vivant, une Fondation d’utilité publique pour s’assurer de la pérennité de son œuvre. Il avait pris cette décision après le refus du principe d’une donation par le ministère des Finances. La Bibliothèque nationale lui avait aussi fermé la porte, faute de place…

En ce temps-là, les originaux de bande dessinée n’avaient pas la cote. La Chambre belge des œuvres d’art estimait la valeur moyenne d’une planche des aventures de Blake et Mortimer à 125 euros. Vingt-huit ans plus tard, en mars 2015, la planche nº 8 de « La Marque jaune » s’est envolée chez Christie’s pour 205.500 euros. Pourquoi était-elle mise aux enchères plutôt que d’être à l’abri dans les coffres de la Fondation Jacobs ? Mystère…
Pour assurer sa postérité, Jacobs avait mis en œuvre un plan visionnaire. Les Editions Blake et Mortimer se chargeraient de poursuivre l’édition de ses albums. Et le Studio Jacobs, propriétaire des droits d’exploitation de ses héros, financerait la Fondation, gardienne de l’ensemble de ses originaux. Mais rien ne s’est passé comme prévu…

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