De moins en moins d’élèves wallons choisissent le néerlandais comme 1re langue
L’enseignement du néerlandais est obligatoire à Bruxelles.

Les élèves wallons, dans le secondaire, sont de moins en moins nombreux à choisir le néerlandais, 49% d’entre eux l’étudiaient en tant que première langue moderne en 2010, contre 46,9% en 2014, selon les derniers chiffres de l’administration, rapportés par La Libre Belgique lundi.
«Plutôt que de parler de désaffectation du néerlandais de la part des Wallons, je dirais plutôt qu’il souffre de la concurrence croissante de l’anglais lorsqu’il faut choisir une première langue moderne», précise Nicole Bya, responsable du secteur langues modernes à la Fesec, la Fédération de l’enseignement secondaire du Segec (le réseau catholique). «Je parle donc de concurrence et non de rejet, car beaucoup d’élèves qui suivent l’anglais s’engagent dans le néerlandais quand il faut effectuer le choix d’une deuxième langue moderne».
L’enseignement de l’anglais a fait un bon de 31 à 35,2%. L’allemand restait à la traîne avec 1,3%, et 16,7% des étudiants ne suivaient pas de première langue moderne.
Pour rappel, l’enseignement du néerlandais est obligatoire à Bruxelles.
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Posté par delpierre bernard, lundi 18 septembre 2017, 18:40
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Posté par Jacques Eric, lundi 18 septembre 2017, 16:22
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Posté par Philippe Reinkin, lundi 18 septembre 2017, 16:00
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Posté par Serge Vandeput, lundi 18 septembre 2017, 13:01
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Posté par Remi Baeyens, lundi 18 septembre 2017, 12:37
Plus de commentairesD'abord, mettre l'accent sur la connaissance du français qui ne s'améliore guère que du contraire, ensuite habituer les francophones a lire et penser dans d'autres langues, or dans toutes les interventions télévisées d'interlocuteurs étrangers, il y a traduction immédiate au lieu de pratiquer le choix des sous-titres comme le font les néerlandophones. Or, pour donner le goût des autres langues, c'est cette démarche qui sans être déterminante donne l'impulsion nécessaire et le reste, c'est du travail et de la volonté ....L'exclusion du champ du travail est hélas aussi due à la faiblesse de nos jeunes en matière linguistique...
Normal je travaille à Bruxelles dans un bureau et la seule langue qui est vraiment obligatoire est l'anglais ! Tous les mails, toutes la documentation, les réunions, les formations tout se fait en Anglais. Sans parler des collègues roumains ou Indiens qui ne maitrisent que l'anglais
Bond (avec "d"), il s'agit d'un saut et non d'un bon d'achat je présume....
C'est incroyable que les Wallons se posent encore la question s'il est important d'apprendre le nl. en 2017. Le taux de chômage atteint dans certaines provinces les 20% et en Flandre c'est le plein emploi. Les Wallons préfèrent ils vraiment que les meilleurs emplois vont aux Flamands pour ensuite pouvoir se plaindre? A la fin on doit se poser la question " Certains Wallons cherchent ils vraiment un emploi"? Mais soyons confiants, la FGTB va organiser une bonne grève en Belgique fr pour arranger tout cela. Les idiots.
La communauté 'française' a crée cette situation. Si laWallonie combat le conférédalisme, il se comportent comme des conféralistes: ils ignorent ce qui se passe de l'autre côté de la frontière linguistique. A la TV , on ne sait rien de ce qui se passe en Flandre, si ce n'est que de répercuter les déclarations de la NVA. Lors de la longue crise qui a duré 500 jours, mme Millequet (madame non) négocie (?) avec les flamandes disant 'nous ne demandons rien! '.Est ce c'est comme cela que l'on négocie avec ses partenaires ? Je me demande si elle a suivi un cours de sciences politiques. C'est BABA d'une négociation et un mépris incroyable pour des futurs partenaires.