Anderlecht: construire l’après-Weiler, avec le cynisme en moins
On pourrait remplir des bibliothèques entières avec des thèses sur la versatilité du foot. Être et avoir été. Un constat que posent conjointement dirigeants et entraîneurs, unis dans un même destin.


Pas plus tard qu’en mai dernier, Herman Van Holsbeeck se félicitait de la confiance accordée puis maintenue en René Weiler, dans son… 7e choix sur la liste de ses candidats entraîneurs. Le choix de la dernière chance, mais qui venait de lui offrir, un peu contre toute attente il faut bien le dire, un 34e titre. Quatre mois plus tard, le numéro gagnant à la roue de l’infortune n’est plus le bon. Exit le héros d’hier descendu soudain au-dessous de zéro dans l’estime générale.
Pour avoir tout d’abord brouillé son image en interne avant de toucher maladroitement à l’image de l’institution Anderlecht, le technicien suisse a lui-même actionné le mécanisme d’horlogerie conduisant à sa propre implosion face à la pression médiatique. Alors que cette saison, il disposait pourtant du joker dont il n’avait pas bénéficié l’an passé, à savoir un noyau stable et rompu à ses méthodes de management.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Bravo, Monsieur Weiler. Vous êtes un homme digne et fiable ! J'ose espérer pour vous un avenir plus brillant que celui d'entraîneur d'un club de ´garçons de café' ! Notre RSCA a été vidé et denaturé et voilà ce qu'il en reste ... Bon voyage et peut-être nous reviendrez - vous car vous êtes un homme d'honneur.