Les arts de la rue sont-ils moins gonflés qu’avant?
Les attentats, l’évolution des mœurs, la frilosité du politique, la rivalité de l’événementiel ont-ils émoussé la spontanéité, la féroce liberté des arts de la rue ? Aux Unes fois d’un soir, ce samedi à Huy, on lutte coûte que coûte pour garder ce contact imprévisible avec la rue.

Cet été, déjà, se levait un petit vent de révolte dans le monde des arts de la rue alors que le célèbre festival d’Aurillac se voyait cadenassé par un dispositif de sécurité hors norme (filtrage du public, barrières Vauban, fouilles systématiques), imposé par l’état d’urgence en France mais jugé contraire à l’esprit des arts de la rue, où la liberté de déambulation et la subversion de l’espace public sont au cœur de la création. « Refusons de jouer nos spectacles enfermés derrière des grilles », pouvait-on lire sur les tracts.

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