L’économie allemande: sous la prospérité, les failles
Plein emploi, excédent budgétaire et commercial : l’Allemagne semble plus forte que jamais. Mais le modèle a ses faiblesses ; et son avenir est moins assuré qu’il n’y paraît…


L’Allemagne a rapidement digéré la Grande récession, puis surfé sur la crise des dettes souveraines, s’épargnant la rechute en récession qu’ont connue la plupart de ses partenaires partageant la monnaie unique. Avec un taux de chômage sous les 4 %, son économie connaît visiblement le plein-emploi. Ses entreprises exportatrices, spécialisées dans la machine-outil de précision et la voiture haut de gamme, ont tiré le meilleur profit de la croissance des pays émergents – pour preuve, la balance extérieure dite « courante », qui résume les échanges avec le reste du monde, affiche un surplus à proprement parler insolent (8 % du PIB). Pour couronner le tout, ses finances publiques dégagent un excédent ; et le poids de sa dette baisse chaque année, pour se rapprocher rapidement de la limite de 60 % (relativement au PIB).

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