L’Europe impatiente de voir Merkel et l’Allemagne bouger
Tout le monde attend qu’une fois réélue Angela Merkel, ce diesel de la politique, redémarre le moteur franco-allemand. Et décide combien elle est prête à céder pour faire du modèle allemand un modèle mieux partagé.


P ersonne en Europe n’avait à attendre que l’Allemagne vote ! » Elmar Brok, eurodéputé CDU et ténor du Parlement européen, s’agace quand on lui dit que rarement une élection allemande aura été aussi attendue en Europe. Comme l’élection française il y a quelques mois, d’ailleurs. Mais c’est un fait : cela faisait près de deux ans que, balançant entre l’ironie et la résignation, tout responsable ou dirigeant européen interrogé sur l’avenir de l’Europe ou sur l’issue de tel ou tel dossier spécifique, répondait qu’il fallait attendre les élections française et allemande. Ou plutôt : attendre les leaders qu’elles allaient livrer, et les voir relancer le fameux moteur franco-allemand.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
L'Euro aurait été utile non pas sans la France ( version souverainiste) mais sans l'Allemagne qui y a trouvé un adjuvant supplémentaire pour ses produits de haute valeur ajoutée sans cesse gênés dans leurs exportations par les dévaluations latentes des monnaies du sud, y compris le franc français. Si on y ajoute les réformes de Schröder sur le plan du travail, le déficit des autres pays européens vis à vis de l'Allemagne est colossal et on voit mal comment l'Union européenne pourrait tenir avec de telles disparités.