Référendum: les Kurdes d’Irak entre fierté nationaliste et peur des conséquences
Voter pour l’indépendance du Kurdistan d’Irak : les Kurdes peuvent se prononcer ce lundi. Mais d’aucuns craignent l’hostilité que suscite l’initiative et d’autres dénoncent les ambitions de la famille Barzani, qui dirige la région depuis des décennies.


Quelque cinq millions et demi de Kurdes d’Irak sont appelés ce lundi 25 septembre à se prononcer sur l’hypothèse de l’indépendance de leur région (voir « Le Soir » des 20 et 23 septembre). Ce référendum initié par Massoud Barzani, président de la région autonome (et chef du plus grand clan kurde d’Irak), a suscité l’hostilité du pouvoir central à Bagdad, qui l’a qualifié d’« illégal » avec fermeté. Plusieurs voisins régionaux, la Turquie et l’Iran, en particulier, ont également marqué leur opposition à cette initiative, eux qui craignent l’effet de contagion sur leurs propres minorités kurdes. Les Occidentaux ont demandé pour leur part aux Kurdes, pourtant leurs alliés, de renoncer à cette consultation, peu soucieux qu’ils sont de voir l’Irak s’étioler davantage alors que la lutte contre « l’État islamique » n’est pas terminée.

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