Le faible taux d’emploi des jeunes constitue le véritable drame de l’Italie
Alessandro Rosina est éditorialiste au journal « La Repubblica » et professeur titulaire de démographie et statistique sociale à l’Université Catholique de Milan.

Ceux qui sont nés dans les années 80 et après appartiennent à la génération Y. Ils ont grandi dans des familles dont la richesse moyenne est la plus élevée de l’après-guerre et ont des ambitions élevées, qui s’alignent sur celles des jeunes des autres pays développés. Cependant, en grandissant, cette génération a également vu augmenter considérablement la dette publique, le vieillissement de la population et l’instabilité de l’emploi. Ceux qui ont entre 25 et 34 ans ont également été confrontés à la crise économique dans la phase la plus délicate du passage à la vie adulte – à savoir le passage de l’école à la vie professionnelle. Une génération qui, contrairement aux baby-boomers, a dû se contenter d’atteindre des objectifs se situant bien en deçà de ses désirs et de ses possibilités.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Comment voulez-vous avec 5 € de l'heure, être appelé pendant la journée pour une ou quelques heure(s),sans être sûr de travailler le lendemain,de voir, malgré ce bas salaire ,les entreprises se délocaliser et avec un chômage comme dénoncé dans cet article proposer une vie digne à une famille? c'est pourtant ce que les États veulent imposer à leurs habitants :ce n'est pas un avenir qu'on propose c'est le néant.