« La Convivialité », un spectacle qui se conjugue au plus que parfait
Qui eût cru qu’un spectacle sur l’orthographe ferait un tel tabac ? Sacrée meilleure découverte aux Prix de la Critique, La Convivialité sillonne la Belgique et la France, sera captée en télé et s’adapte en livre. Parcours sans faute (si ce n’est d’orthographe) pour deux profs iconoclastes.

Il y a ceux qui en font une fierté. Et ceux qui en font encore des cauchemars. Qu’on soit incollable en dictée ou dyslexique traumatisé, tout le monde a une expérience indélébile de l’orthographe. Qui n’a pas sué avec l’accord du participe passé ? Qui n’a jamais râlé sur cette langue française imprévisible ? Pourquoi écrit-on alléger et alourdir, résonner et résonance, siffler et persifler ? Et si tout cela n’était qu’une suite d’accidents ? Et si l’orthographe n’était qu’un outil de discrimination sociale ? L’Académie française n’a-t-elle pas, en 1664, écrit que l’orthographe devrait servir à « distinguer les gens de lettres d’avec les ignorants et les simples femmes ».

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