A Kaboul, guerre à durée indéterminée
Le patron du Pentagone et celui de l’Otan effectuent une visite-surprise en Afghanistan. Le voyage était le message : pas question de quitter ce « bourbier » tant que les insurgés et autres terroristes y poursuivent leurs attaques, ont-ils martelé. Le coût d’une retraite – sur une défaite – serait plus grand que celui – élevé – du maintien, affirme Jens Stoltenberg.


Les talibans ont juré de se battre contre les autorités à Kaboul et le corps expéditionnaire de leurs parrains occidentaux – jusqu’au retrait total de ces derniers. Mercredi matin, les insurgés ont perdu une occasion de progresser dans cette direction : ils ont accueilli la visite-suprise du chef du Pentagone Jim Mattis et du nº1 de l’Otan Jens Stoltenberg par une pluie de roquettes. Or, la nouvelle stratégie pour l’Afghanistan, arrêtée fin août par le président Donald Trump, donc (forcément) par l’Alliance atlantique, a renoncé à un retrait progressif, programmé à l’avance, pour maintenir une présence militaire sur le terrain, renforcée et à durée indéterminée… tant que les talibans poursuivront leurs attaques.

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