Yves Sente : «Aucun auteurn’a le droit d’interdire la prolongation de son œuvre»

La question de la survie des héros se pose depuis la mort d’Hergé. En ce qui concerne la lettre de Jacobs, dont j’ignorais l’existence, elle a été écrite en fin de vie par un homme fragilisé. On peut donc l’interpréter en sens divers. D’un côté, Jacobs reconnaît que les lecteurs ont l’espoir de voir se poursuivre les aventures de ses héros. De l’autre, il ne peut pas promettre, vu son état de santé, de leur donner satisfaction. À mon sens, il n’est pas explicitement dit qu’il ne souhaiterait pas que ses héros aient une vie après sa mort.
On ne peut être certain de l’intention réelle et profonde du maître à travers cette lettre de réaction à un article de presse. Au plan éthique, personne n’a le droit de parler à la place de Jacobs et certainement pas Philippe Biermé.

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