Vervoort n’envisage pas d’agir sans le Fédéral à propos du financement d’un centre d’accueil pour migrants
Cette initiative, présentée vendredi, a irrité Theo Francken qui y voit une manière d’installer, à Bruxelles, un campement comme la « jungle » de Calais.

Le ministre-président bruxellois Rudi Vervoort n’envisage pas que son gouvernement agisse seul sans le Fédéral, dans la controverse sur un centre d’accueil des migrants au quartier de la Gare du Nord à Bruxelles, mais il enjoint au Fédéral de prendre ses responsabilités, ressortait-il samedi midi d’une mise au point communiquée par son cabinet.
Rudi Vervoort (PS) a proposé vendredi à son gouvernement de dégager 500.000 euros pour financer un centre d’accueil des migrants. Son exécutif ne s’est pas encore accordé formellement sur la question. Le chef du gouvernement bruxellois disait agir dans l’urgence pour pallier l’inaction du gouvernement fédéral face à la crise humanitaire, et il affirmait son intention de lui envoyer la facture des frais exposés.
Cette initiative a irrité le secrétaire d’État fédéral à l’Asile et la Migration Theo Francken, qui y voit une manière d’installer dans la capitale un campement comme la «jungle» de Calais.
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