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Face aux violences en Catalogne, Charles Michel brise le mutisme européen

Le Premier ministre belge a réagi sur Twitter aux violentes répressions de la police espagnole lors de la tenue du référendum catalan. Le chef de file des libéraux européens Guy Verhofstadt a embrayé, suivi par le social-démocrate Pittella.

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Chef du service Monde Temps de lecture: 5 min

Douze mille retweets et onze mille « like » en cinq heures, contre 15 à 50 d’habitude. Et pour cause. Le message du Premier ministre belge qui indiquait en anglais : « La violence ne peut jamais être la réponse ! Nous condamnons toutes les formes de violence et réaffirmons notre appel au dialogue politique », a constitué la première condamnation dimanche par un dirigeant européen de la gestion espagnole de la journée du référendum catalan. Tôt le matin et donc avant les premières actions brutales de la police nationale espagnole, Charles Michel avait déjà évoqué en marge d’un déplacement sur le terrain en Flandre, la nécessité d’un dialogue politique entre Madrid et les autorités catalanes. Jeudi dernier, en marge d’un sommet européen à Tallinn, le Premier ministre avait déjà été le premier dirigeant européen à fendiller l’omertà européenne sur la crise catalane, en lâchant que celle-ci restait « pour l’instant » une affaire interne espagnole.

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5 Commentaires

  • Posté par Poullet Albert, lundi 2 octobre 2017, 21:26

    5,3 % de Flamands à Bruxelles ....

  • Posté par Eric Lavenne, lundi 2 octobre 2017, 7:28

    Les répressions violentes sont les "classiques" d'un instabilité majeure ,réprimée d'abord dans la brutalité , dans le sang ensuite. C'est fort souvent la traduction future vers une gouvernance "autre" ( non pas nécessairement différente). Et cela , où que ce soit dans le monde. Si l'EU continue ,comme elle pratique , elle deviendra une sorte de "miroir" de régimes actuels déjà en cours ,qu'elle prétend devoir abhorrer. Rien de bon en tout cas, en perspective, à voir dans un futur "proche".

  • Posté par Christian Radoux, lundi 2 octobre 2017, 1:01

    Comme le dit M. Michel, et quoi que l'on pense par ailleurs du referendum catalan, ce comportement de brute de M. Rajoy ne va certes pas améliorer l'image désastreuse de L'Europe politique. La remarque du lecteur précédent à propos de M. Macron me semble aussi à cet égard parfaitement fondée.

  • Posté par De Potter Claude, dimanche 1 octobre 2017, 23:08

    Le soutien de Macron à Rajoy montre une fois de plus ce qu'est l'hypocrisie de ce triste individu.

  • Posté par Van Obberghen Paul, dimanche 1 octobre 2017, 22:53

    Et bien, nous avons rarement l'occasion d'être fier de notre exécutif pour ne pas savourer cet instant. Pas si politiquement correct que cela, au final...

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