Ces enfants qui jouent le rôle de parents
Selon une étude commandée par Céline Fremault, on compte en moyenne trois jeunes aidants proches par classe. Ces jeunes qui s’occupent d’un parent, d’un frère ou d’une soeur atteint(e) d’une maladie grave, d’un handicap lourd ou de dépendances, restent souvent dans l’ombre. Ils ont pourtant besoin d’aide.


Q uand je rentrais de l’école, je me préparais mentalement. Je savais que j’allais devoir aider mes petites sœurs à faire leurs devoirs. Puis trouver l’énergie de leur cuisiner quelque chose à manger. Mais le plus éprouvant, c’était la perspective d’une nouvelle soirée pourrie : les cris, les disputes, les bouteilles cachées… » Clara a toujours connu sa maman dépressive. Quand elle avait six ans, sa mère s’est aussi mise à boire. Etant l’aînée de la fratrie, elle a progressivement, et assez naturellement, pris en charge une part importante des tâches de la maison, leur père étant par ailleurs souvent absent pour son travail. Clara a donc été toute son enfance et son adolescence une « jeune aidante proche ». Une réalité souvent invisible aux yeux des amis de classe comme des professeurs et qui concernerait pourtant… trois jeunes par classe.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir2 Commentaires
Il serait ,tout aussi crucial de déterminer les problématiques "d'internalisation" et "d'externalisation" de chacun des membres de la famille .Mais ,une "aide" NON formatée ,càd.NON [omrta]politique; serait bien entendu particulièrement bienvenue envers chacun d'entre eux(même les "de visu" et ou les de" facto" pires .); en ce domaine particulier étudié ; bien entendu.
Cela se nomme; l'inversion des rôles. Et encore ici ,nous n'apercevons que la partie visible de "l'iceberg". Demeurez tranquille ,dans environ 60 % des familles, "l'attachement" est correct. Mais environ 60% versus 40 % ne vous font penser ou songer à quelques autres multiples problématiques ?????