La grève sauvage, un phénomène marginal aux TEC
Le nombre de jours d’arrêt de travail sans préavis et pour des causes internes est en baisse depuis le début de la législature.


Le gouvernement wallon MR-CDH est incité à agir : une grève sauvage sera prochainement considérée comme une absence injustifiée, comme le dévoile ce mercredi Le Soir. Mais qu’en est-il des vrais chiffres des grèves spontanées aux TEC ?
Chaque arrêt de travail inopiné dans les transports publics provoque l’indignation des usagers. Pour les TEC en tout cas, l’émotion est largement injustifiée. La plupart du temps, les grèves s’y inscrivent dans des mouvements interprofessionnels et les revendications ne concernent pas l’entreprise.
Le nombre de jours d’arrêt de travail sans préavis et pour des causes internes est en baisse depuis le début de la législature. En 2014, le groupe TEC a connu 6,84 jours de grève de ce type. On n’en dénombrait plus que 4,02 jours en 2015 et 2,59 jours en 2016.
Et encore : il ne s’agit pas de mouvements qui frappent tout le réseau, mais de la somme de grèves partielles dans différentes sociétés d’exploitation. À titre d’exemple, on peut citer le cas du TEC Liège-Verviers où on a recensé deux mouvements sans préavis en 2016. Le second a concerné trois travailleurs pendant une heure à peine…
Pour poster un commentaire, merci de vous identifier.
Vous n’avez pas de compte ? Créez-le gratuitement ci-dessous :
S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir0 Commentaire